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Comment fractionner les apports d’azote sur le blé ?

28/05/2024 - Pour garantir une fertilisation optimale des céréales, la maîtrise des apports en azote est essentielle.

Les doses se doivent donc d’être appropriées et le timing précis, notamment pour le blé. Et ce, quel que soit l’objectif poursuivi -rendement ou teneur en protéines des grains. Comment s’y prendre ? Quel plan de fertilisation azotée adopter pour la production du blé ?

Zoom sur une pratique culturale aussi vertueuse qu’efficace  : le fractionnement des apports en azote.

Blé et azote, un combo gagnant

Pas de plante sans azote

Composant naturel des plantes (dans une proportion de 1 à 3 %), l’azote est essentiel à leur développement. Il joue notamment un rôle important dans la photosynthèse.

Dans le cas du blé, la proportion d’azote est directement corrélée au nombre de grains et d’épis au m². Par ailleurs, l’azote est aussi un élément qui favorise le développement de la teneur en protéines des grains.

Au cours du cycle de la plante, la croissance en biomasse provoque une dilution de l’azote par le carbone. Ce phénomène aboutit à une diminution de la concentration en azote dans les tissus végétaux. Pour optimiser la production, il convient donc de fournir aux plantes des apports complémentaires en azote. Ces apports devront bien sûr être adaptés aux besoins précis de chaque culture. Il convient de tenir compte de plusieurs paramètres, parmi lesquels l’environnement de la plante, bien sûr, mais aussi  ses capacités d’absorption à chaque étape de sa croissance.

Ce n’est qu’à ce prix qu’on pourra optimiser la fertilisation, pour une gestion toujours plus efficace.

Pour en savoir plus sur les engrais azotés, lisez également notre article : Engrais azoté : ammonitrate, urée… Comment choisir ?

Les ammonitrates, des engrais azotés parfaitement compatibles avec le fractionnement des apports

Engrais minéraux facilement assimilables, les ammonitrates sont un must pour la fertilisation des cultures à cycle court. Ils répondent donc parfaitement aux besoins nutritifs des céréales à paille et notamment du blé.

Ils favorisent la synthèse des protéines, permettant ainsi de produire des grains de qualité optimale.

Grâce à leur présentation solide, les risques de volatilisation sont éliminés ; l’utilisation des nutriments par la plante est maximisée.

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Le fractionnement des apports : élément clé d’une fertilisation raisonnée des céréales à paille

Un plan de fertilisation se construit en fonction des objectifs poursuivis. En matière de culture du blé, le but est souvent d’obtenir le meilleur compromis entre rendement et teneur en protéines des grains. Pour y parvenir, il convient de déterminer la dose totale d’engrais nécessaire. L’idéal étant de réaliser ce calcul selon la méthode du bilan d’azote minéral, qui prend en compte la mesure du reliquat d’azote dans le sol.

L’ajustement de la dose totale d’engrais dépend de plusieurs facteurs :

  • variété de blé cultivé (blé tendre de printemps ou d’hiver, variété meunière…) ;
  • composition organique du sol et son PH ;
  • conditions climatiques (hygrométrie, température du sol et de l’air, précipitations attendues…) ;
  • topographie de la parcelle.

Une fois la dose totale d’azote nécessaire calculée, reste à déterminer le planning des épandages

On le sait, les besoins d’azote du blé varient au cours de son cycle, tout comme sa dynamique d’absorption.

Faibles en sortie d’hiver jusqu’au moment du tallage, la vitesse d’absorption et les besoins augmentent nettement à la montaison. Un pic est souvent atteint entre l’étape « 2 nœuds » et l’épiaison. D’où l’intérêt du fractionnement en trois apports, considéré comme la stratégie la plus efficace.

Bon à savoir : en limitant aussi les risques de surfertilisation en début de cycle, un fractionnement judicieusement réalisé réduit les risques de maladies foliaires.

Dans certaines situations — lorsque les conditions climatiques l’exigent — on peut même envisager un fractionnement en quatre apports. Cela peut notamment être utile pour les semis de fin d’automne ou d’hiver, un apport en fin de montaison (au stade « première feuille étalée ») étant recommandé.

En synthèse, on peut prévoir :

  1. Un premier apport (plutôt « léger ») au cours du tallage, qu’on réalisera de préférence lorsque les conditions climatiques sont favorables à la pousse de la plante. 
    À retenir : si le reliquat sortie d’hiver est conséquent, la période d’apport peut sans problème être décalée jusqu’au stade « épi 1 cm »
     
  2. Un deuxième apport au moment où les besoins s’accroissent, jusqu’à devenir très soit à l’étape « épi 1 cm ». Pour une efficacité maximale, la période précise de l’apport devra être modulée en fonction de la météo. Privilégier une période plutôt humide, la pluie favorisant la valorisation de l’engrais.
     
  3. Un troisième apport, à réaliser au stade du gonflement. Il est généralement admis que cet apport est le plus déterminant — pour le rendement comme pour la teneur en protéines 

Comment diviser la dose d’engrais pour un fractionnement optimal  ?  Le premier apport doit être le plus léger.  Les deux apport suivants seront eux équivalents : ils correspondent à la dose totale moins la première dose, le reliquat devant être réparti en deux épandages.

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Les avantages de la méthode du fractionnement

  • Une optimisation de l’assimilation : en fournissant l’azote par « petites quantités », en fonction des besoins des céréales, on favorise une meilleure assimilation des éléments nutritifs. Excès et carences sont ainsi évités.
  • Des économies en vue : en appliquant des doses adaptées aux capacités d’absorption des cultures, on limite les risques de pertes par lessivage (ou par volatilisation). 
  • Un environnement préservé : la gestion précise et judicieuse des apports permet de réduire les risques pour le milieu naturel.

L’adaptation de la fertilisation azotée aux besoins de la plante par le biais du fractionnement est une des clés de la réussite pour la culture du blé. C’est aussi un point essentiel pour maîtriser les impacts de l’agriculture sur l’environnement. C’est enfin un critère important en termes de gestion et d’économies réalisées.

Chez SNEB, nous avons à cœur de vous proposer des engrais de qualité pour une utilisation responsable et des performances de production optimales. Qu’attendez-vous pour faire un essai ?

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